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Agulhas and Somali Current Large Marine Ecosystems Project

Main avec poissonsBienvenue au Projet ASCLME

Pendant les cinq prochaines années, les neuf pays la région occidentale de l’océan Indien, les Comores, le Kenya, Madagascar, l’île Maurice, le Mozambique, les Seychelles, la Somalie, l’Afrique du Sud et la Tanzanie, travailleront ensemble sur le projet ASCLME (Grands Ecosystèmes Marins d’Agulhas et de Somalie)

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Histoire

  • Les populations de chasseurs-cueilleurs khoisan, les populations couchitiques du Nord et les populations bantu de l’Afrique de l’Ouest sont les lus anciens habitants de la région aujourd’hui connue sous le nom de Tanzanie. Dès le début du premier millénaire, le commerce régulier avec l’Arabie et la Perse a contribué au dynamisme économique de la côte orientale de l’Afrique. L'Islam a été introduit dans la région du fait de cette interaction.
  • En 1498, l’explorateur portugais Vasco de Gama atteint la côte est africaine et par la suite, le Portugal prend contrôle de la région. Au début du 18 siècle, les Portugais sont expulsés par Sa’if bin Sultan, l'Imam des Arabes Ibahdi d'Oman. C'est à cette époque que Zanzibar devient le centre du commerce d’esclaves arabes.
  • La région devient une colonie allemande connue sous le nom d‘Afrique orientale allemande à partir des années 1880 jusqu’à 1919. En 1919, suite à la 1ère Guerre Mondiale, le pays devient un Mandat britannique connu sous le nom de "Territoire du Tanganyika". Les frontières ont été agrandies pour y inclure Zanzibar, qui était un protectorat anglais depuis 1890.
  • En mai 1961, le Tanganyika obtient l’indépendance, avec Julius Nyerere pour Premier Ministre. En 1963, Zanzibar accède également à l’indépendance. En 1964, Zanzibar s’unit au Tanganyika pour former la République Unie de Tanzanie.
  • Nyerere, chef du Chama cha Mapinduzi (CCM), le parti au pouvoir, cède le pouvoir à Ali Hassan Mwinyi en 1985. En octobre 1995, la Tanzanie organise ses premières élections multipartistes, remportées haut la main par le CCM. Le CCM est toujours le parti majoritaire en Tanzanie, malgré l'opposition exercée par le Front Civique Unifié (CUF) et qui accuse le parti d'avoir recours à l'intimidation et d'avoir truqué le vote au cours des élections.
  • Zanzibar fonctionne comme Etat en semi autonomie, disposant de son propre parlement et d’un président traitant des questions internes.

Géographie

  • La Tanzanie se trouve en Afrique de l’Est, au Sud de l’équateur.
  • La Tanzanie continentale est entourée au Nord par l'Ouganda et le Kenya, au Sud par le Mozambique et le Malawi, au Sud-ouest par la Zambie, à l'Ouest par le Congo, le Burundi et le Rwanda, et à l’Est par l’Océan Indien. Son relief est montagneux au Nord-est, alors que le centre du pays se compose d’un grand plateau, sur lequel se trouve des plaines et des terres arables. La côte est connaît un climat chaud et humide.
  • Zanzibar se trouve juste au large de la côte orientale de la Tanzanie. Elle se compose des îles de Zanzibar et de Pemba, des îlots qui se trouvent à 19 km de leurs côtes et de l'île de Latham, qui se trouve à 58 km au Sud de l’île de Zanzibar.
  • Le Mont Kilimandjaro, qui est le plus haut sommet d’Afrique se trouve dans la partie continentale de la Tanzanie. Le pays est entouré par trois des plus grands lacs du continent – le lac Victoria, le lac Tanganyika et le lac Malawi.
  • La capitale de la Tanzanie, Dodoma, se trouve à 309 km à l’Ouest de Dar-es-Salaam. Dar-es-Salaam est la capitale commerciale du pays et se trouve sur la côte orientale.

Démographie

  • En juillet 2007, la population de la Tanzanie était estimée à 39,384,223 habitants.
  • La population africaine se compose de plus de 120 groupes ethniques, qui peuvent varier de seulement quelques milliers à plus de deux millions de personnes.
  • Les non Africains représentent 1 % de la population totale et se composent d’Arabes, d’Asiatiques et d’Européens.
  • Les langues officielles de la Tanzanie sont le Kiswahili et l’Anglais. Plus de 120 langues sont parlées dans le pays. Le Kiswahili est compris par la majorité des habitants et est utilisé pour toutes les questions officielles et la communication interethnique. L’Anglais est la langue du commerce, de l’administration et de l'éducation primaire.
  • On estime que de 30 à 40 % de la population totale tanzanienne est chrétienne, et qu’un pourcentage environ similaire est musulmane. Le reste de la population adhère à des systèmes de croyances traditionnelles. Sur Zanzibar, environ 99 % des habitants sont musulmans. Bien que la constitution tanzanienne interdise la discrimination religieuse, il existe des tensions entre Musulmans et Chrétiens et entre les groupes musulmans fondamentalistes et modérés.

Economie

  • La Tanzanie est l’un des pays les plus pauvres du monde, bien que son économie connaisse une croissance régulière, avec un taux d’environ 7 % en 2007.
  • L’économie dépend fortement de l’agriculture. Les principales cultures commerciales de la Tanzanie sont le sisal, le café, le coton, le thé, le tabac, le pyrèthre, les épices et les noix de cajou.
  • Le tourisme constitue un secteur en expansion.
  • La pêche contribue dans une large partie au PIB et le marché local de la pêche est très actif. L’Océan Indien comme le lac Tanganyika sont tous deux riches en ressources piscicoles.
  • La Tanzanie compte de nombreuses ressources minérales, dont des gisements aurifères. L’exploitation minière a suscité un intérêt sur la scène internationale, des sociétés australiennes, sud-africaines et canadiennes investissant dans l'or, les métaux communs et les diamants.
  • Des produits comme le sel, le carbonate de sodium, le ciment, les vêtements, les produits du bois et les fertilisants sont produits par l'industrie de la fabrication. La Tanzanie exporte de l’or, du café, des noix de cajou, du coton et des produits manufacturés, et importe des machines et de l’équipement de transport, des matériaux bruts industriels, du pétrole brut et des biens de consommation.
  • La monnaie de la Tanzanie est le shilling tanzanien (TZS).

Services sociaux et infrastructures

  • Bien que la Tanzanie souffre d'un manque de médecins, les centres médicaux sont bien équipés et au moins 90 % de la population bénéficie d'un accès aisé aux soins médicaux.
  • La Tanzanie continentale dispose de deux systèmes ferroviaires séparés. Bien que ces systèmes soient d’envergure, reliant la Tanzanie à ses pays voisins, ils ont tous deux besoin d‘être entretenus.
  • La majorité des routes du pays ne sont pas goudronnées et sont en mauvais état.
  • Le port le plus important du pays est Dar-es-Salaam. Avec onze postes en eau profonde, il dessert non seulement la Tanzanie mais aussi certains des pays enclavés situés à proximité.
  • Le transport aérien local est pratique, le pays comptant un grand nombre d'aéroports.
  • L’éducation primaire est gratuite en Tanzanie. Le système d’éducation est soumis à une politique de bilinguisme, obligeant les enfants à apprendre le Kiswahili et l'Anglais. Il existe un certain nombre d’institutions tertiaires dans le pays.

Ressources marines

  • La Tanzanie dispose d’environ 800 km de côte, et des îles, des îlots et des récifs le long de la côte. Cette région est réputée pour son importante biodiversité maritime et des ressources maritimes et côtières riches.
  • La côte maritime se compose d’un plateau étroit et à forte pente. L’activité de la pêche se concentre donc généralement près de la côte.
  • Les environnements côtiers et maritimes comprennent des estuaires majeurs, des forêts de mangrove, des récifs coralliens, des plages de sable, des falaises, des lits d’algues et des wadden vaseux.
  • Un certain nombre de fleuves d’envergure (Pangani, Wami, Ruvu, Rufiji, Matandu et Mbemkuru) s'écoulent dans l'Océan Indien.
  • On compte une grande variété d'espèces maritimes, dont environ 150 espèces de coraux, 8,000 espèces d’invertébrés, 1,000 espèces de poissons, cinq espèces de tortues de mer et de nombreux oiseaux marins.
  • Les signes de dégradation de l’environnement, comme la détérioration de l’état des récifs coralliens et la réduction des forêts de mangrove et côtières, deviennent de plus en plus courants. Ceci est un effet de la sur utilisation des ressources côtières et de la population côtière croissante.

La pêche

  • Les eaux continentales couvrent environ 6,5 % de la totalité de la superficie continentale de la Tanzanie. Le pays est bien doté en poissons d’eau douce et la pêche continentale compte pour 80 à 90 % du total des prises.
  • On estime le nombre de pêcheurs en mer côtiers travaillant à plein temps entre 10,000 et 15,000. Ils travaillent à partir de ngalawa, des bateaux semblables à des pirogues, ou de mashua, de petits boutres. Ces bateaux sont souvent des bateaux à voile. Une petite flotte de chalutiers à coque en acier et en bois et de sennes coulissantes est également active, pratiquant la pêche à la crevette et à la sardine.
  • Les pêcheurs artisanaux produisent environ 90 % de la pêche marine en Tanzanie. Seulement 10 % de la pêche est prise par la flotte de pêche industrielle.
  • La pêche en mer est constituée d'une grande variété d'espèces, dont des vivaneaux, des thazards, des requins, des raies, des crevettes, des homards, des sardines et des holothuries. La majorité du poisson est consommée localement, et les sardines et les crevettes sont exportées.
  • Des préoccupations ont été soulevées quant à la viabilité des ressources marines de Tanzanie. La surpêche, l’exploitation du corail, la collecte de coquillages et la pollution ont contribué à un manque de productivité dans la zone côtière.

SOURCES

http://www.tanzania.go.tz/
http://www.mbendi.co.za/land/af/ta/p0005.htm
http://www.bibl.u-szeged.hu/oseas_adsec/tanzania.htm
http://en.wikipedia.org/wiki/Tanzania
https://www.cia.gov/library/publications/the-world-factbook/geos/tz.html
http://www.nationsencyclopedia.com/Africa/Tanzania.html
http://www.iucn.org/themes/ssc/susg/docs/francis.pdf
http://www.fao.org/fishery/countrysector/FI-CP_TZ/en
 

“This is the second meeting of the PSC and from the discussions I have had with other countries, everyone is much more aware of the Project at this point. In comparison to other countries, Mozambique is a little bit behind in terms of knowing and understanding the project, what it is to produce and what its outcomes and outputs are to be. However, a lot of issues have been clarified at this meeting and the PCU has achieved a lot in its first year.

Now we are going into a crucial phase; the foundations have been laid and the project will have more visibility in the countries. The PCU has all the different groups (data and information; training and capacity building; communication; and policy and governance) in place and they are now prepared to deal with the countries intensively.

In the future Mozambique will be more involved in this project. I believe that the ASCLME Project will be useful to the region and to our country.”

Domingos Gove, Director, Fisheries Research Institute (IIP), Mozambique.


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