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Histoire- La région de la Somalie a été habitée de manière occupée pendant plus de 2,500 ans par un grand nombre et une grande diversité de groupes ethniques. Des postes de traite côtiers ont été mis en place aux environs du 7e siècle et se sont développés au fil du temps en sultanats arabes. Des protectorats ont été établis sur la côte somalienne au cours de la fin du 19e siècle par les Anglais, les Français et les Italiens.
- La région française, située autour de Djibouti, a pris le nom de Côte Française des Somalis. Celle-ci est restée une colonie française jusqu’à son indépendance en 1977, date à laquelle la région pris le nom de République de Djibouti.
- En 1960, le Somaliland italien, renommé Somalie, se voit accorder l’indépendance. La Grande-Bretagne proclame également la fin de son protectorat en 1960 et les législatures des deux nouveaux Etats ont entraîné la création de la République Unie de Somalie.
- Après des décennies de conflit, un parlement a été mis en place en 2004 et un nouveau président, Abdullahi Yusuf Ahmed, a été élu, mais des conflits internes ont entraîné la reprise de la guerre en Somalie. Les milices islamistes ont pris le contrôle de Mogadiscio et de l'essentiel du sud de la Somalie grâce à des alliances.
- En décembre 2006, les forces armées du gouvernement somalien, soutenues par les forces armées éthiopiennes, sont parvenues à renverser les Islamistes. Le gouvernement a pris le contrôle de Mogadiscio, déclaré l’Etat d’urgence et lancé un appel à la liquidation des armes privées. La situation s’est calmée dans une certaine mesure, mais le gouvernement et ses alliés éthiopiens sont toujours confrontés à des attaques fréquentes de la part d’une insurrection islamique.
Géographie- La Somalie est située sur la côte est de l’Afrique, directement au Sud de la péninsule arabe. Elle a pour frontière Djibouti au Nord Est, l’Ethiopie à l’ouest et le Kenya au Sud Ouest.
- La Somalie dispose de la plus longue côte d’Afrique. Elle se compose de la quasi-totalité de la côte africaine du Gold d'Aden et d'une longue étendue côtière sur l'Océan Indien.
- Les conditions climatiques sont arides et relativement désertiques. Dans la majorité des régions, les basses terres côtières s’élèvent en direction d’un plateau intérieur qui s’étend en direction du Nord et des hauts plateaux occidentaux.
- Le Juba et le Sabelle constituent les deux uniques fleuves importants.
- La capitale de la Somalie est Mogadiscio.
Démographie- Selon une estimation de l’ONU, la population de la Somalie s’élève à environ 10,700,000 habitants. Il est difficile de décompte la population en raison de l’important nombre de nomades et de réfugiés.
- La majorité des somalis appartiennent à l’un des six clans prédominants, dont les principaux sont les Ishaaqs, les Daroods et les Hawiyes. Les clans se divisent en sous-clans plus petits, qui ne se distinguent pas des classes sociales élevées et basses.
- Le Somali, qui est la langue officielle, est utilisé quasiment partout. L’Arabe, l’Italien et l’Anglais sont également langues officielles.
- L’essentiel des Somalis sont des Musulmans sunnites. La constitution décourage la propagation de toute religion autre que l’Islam.
Economie- La Somalie est l’un des pays les plus pauvres du monde. La guerre civile qui a fait rage dans les années 1990 a entraîné un effondrement de l’économie. La croissance économique est affectée par l'absence de transports adéquats, le pays ne comptant aucune voie ferrée, une seule compagnie aérienne, et seulement que quelques routes goudronnées. Au cours de la guerre civile, le petit secteur industriel ferma.
- Environ 70 % des Somalis sont des nomades pastoraux qui pratiquent l’élevage des chameaux, du bétail, des moutons et des chèvres. Environ 20 % de la main-d’œuvre est agricole et pratique l’exploitation des bananes pour l’exportation, du sucre, du sorgo, des mangues, du sésame et du maïs pour le marché national. Les 10 % de la population restants pratiquent le commerce, la pêche et la fabrication d'articles artisanaux.
- La ressource minérale la plus précieuse de la Somalie est l’uranium. Le minerai de fer et bien d’autres minerais restent cependant non exploités. Des dépôts de pétrole ont été découverts, mais l’industrie s’est arrêtée en raison de la guerre civile.
- La transformation des produits agricoles, comme le raffinage du sucre, la mise en conserve de la viande et du poisson et le tannage du cuir constituent le gros de l’industrie somalienne et compte pour 10 % du PIB.
- Les principaux partenaires commerciaux de la Somalie sont les Emirats Arabes Unis, Djibouti, le Yémen et Oman. On exporte du bétail, des bananes, du cuir et des peaux, du poisson, du charbon et de la ferraille. Les importations se composent de produits manufacturés, de produits pétroliers, de denrées alimentaires et de matériaux de construction.
- La monnaie de la Somalie est le shilling somali (SOS).
Services sociaux et infrastructures- On trouve quelques médecins et hôpitaux à Mogadiscio et dans d'autres villes. Il est cependant estimé que 80 % des Somalis n’ont pas accès aux soins médicaux. Un grand nombre de personnes non qualifiées pratiquent une certaine forme de médecine dans des infrastructures privées, et la médecine traditionnelle est couramment utilisée.
- Les écoles coraniques constituent le système d`enseignement de base de la religion en Somalie et touche le plus grand nombre d'étudiants spécialisés dans d'autres sous-secteurs de l'éducation. Les écoles primaires ont connu une augmentation des inscriptions dans le secteur privé au cours des trois dernières années. On compte huit universités proposant une éducation supérieure au Sud de la Somalie.
- Le système de télécommunications public de la Somalie étant détruit dans sa quasi-totalité, les sociétés privées de communication sans fil fleurissent dans la majorité des grandes villes. La Somalie est le pays qui présente le tarif d’appel par téléphones portables le moins cher d’Afrique.
- Le système de transport reste sous-développé en Somalie. Il existe un aéroport international à Mogadiscio. Les principaux ports sont Berbera, Kismayu et Mogadiscio, qui dispose désormais de postes de mouillage modernes. Une très petite portion du réseau routier somalien est goudronnée. Les deux routes en bon état du pays vont de Mogadiscio à Burao au Nord et à Baidoa à l'Ouest.
Environnement maritime- En conséquence des eaux riches en nutriments provenant des profondeurs de l’Océan Indien du Nord, la côte de la Somalie est reconnue comme ayant l’un des stocks les plus productifs au monde. La pêche joue un rôle important pour les communautés côtières, mais la majorité des Somalis ne consomment que très peu de poisson, et les ressources en poisson sont par conséquent restées largement peu exploitées au cours des quelques dernières décennies.
- Le plateau continental de la Somalie étant généralement étroit, les pêcheurs ont donc traditionnellement pratiqué la pêche aux pélagiques à partir de petits bateaux opérant à partir du rivage.
- Les eaux somaliennes hébergent des ressources maritimes abondantes et diverses, dont ont retiendra les oiseaux de mer, les baleines, les requins baleine, les dugongs et plusieurs espèces de dauphins et de thons. Les ressources maritimes présentant un potentiel pour la pêche sont les crevettes, les homards, les gastéropodes, les requins, les poissons batoïdes et les poissons osseux.
- Les eaux somaliennes ne sont pas contrôlées par une entité politique unique. Chaque région côtière dispose de sa milice qui contrôle sa propre région. Certaines milices passent des accords de pêche avec des pays étrangers. Ceux-ci se sont souvent prêté à controverse. Les milices se déclarant gardes-côtes ont été impliqués dans des rapts violents, des confiscations de navires et des demandes de rançons aux navires navigant dans les eaux somaliennes.
La pêche- La pêche marine se compose de deux secteurs distincts en Somalie : le secteur artisanal et le secteur industriel.
- Le secteur artisanal opère dans les zones côtières, au moyen de houris, des pirogues mesurant 5 m de long. Celles-ci sont généralement manœuvrées au moyen de deux pagaies, mais sont parfois équipées d’un moteur. Les bateaux en plastique renforcés de verre sont également populaires. Le matériel utilisé pour la pêche se compose généralement de lignes à main, de filets maillants et de lignes de fond. Les poissons ciblés par les pêcheurs artisanaux sont les espèces pélagiques comme le thon, les maquereaux, les sardines et les anchois, ainsi que plusieurs centaines d’espèces de poissons démersaux. lls pêchent également des requins et des langoustes.
- La pêche industrielle est dominée par plusieurs sociétés de pêche étrangères qui se sont vues délivrer des permis leur permettant de pêcher dans la Zone Economique Exclusive (ZEE) somalienne. Les bénéficiaires de ces licences ont été des bateaux italiens, coréens, espagnols, japonais, grecs et égyptiens. On estime qu'il existe environ 700 bateaux étrangers pratiquant la pêche sans licence sans les eaux somaliennes. Ce qui entraîne des problèmes pour les pêcheurs somaliens légitimes et rend difficile la surveillance, le contrôle et l’étude de la ZEE somalienne.
- Si l’état des ressources en poissons n’est pas confirmé, on estime que les ressources maritimes côtières, ciblées pour l'essentiel par les pêcheurs artisanaux, sont peu exploitées. On estime que les stocks qui se trouvent au large, ciblés par les secteurs artisanaux et industriels, ont connu un déclin considérable au cours des quelques dernières années.
SOURCEShttp://en.wikipedia.org/wiki/Somalia http://www.arab.net/somalia/ http://www.historyworld.net/wrldhis/PlainTextHistories.asp?historyid=ad20 http://www.nationsencyclopedia.com/Africa/Somalia http://www.iexplore.com/dmap/Somalia/History http://www.reference.com/search?q=somalia http://www.fao.org/docrep/010/v8730e/v8730e00.htm http://www.chebucto.ns.ca/~ar120/somalia.html http://www.fao.org/fishery/countrysector/FI-CP_SO/en
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“This is the first time I’ve attended the PSC meeting and, before I came here, I had a completely different perception of this project. I am glad to have attended this meeting because I now have a detailed understanding of the project. Generally, I’m very impressed. After only year, the project has already produced certain products and the outreach is very good. Now that I understand the project, I will be in a better position to coordinate my country’s participation. I am going to set up an office in the Institute to facilitate Kenya’s participation in the ASCLME Project.” Johnson Kazungu, Executive Director of Kenyan Marine and Fisheries Research Institute
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