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Histoire- Les peuples bantus, les Xhosa, les San et les Khoïkhoï ont tous habité la région qui est maintenant l’Afrique du Sud bien avant que les Européens ne découvrent le pays. En 1652, le Cap devient une possession hollandaise. Du fait d’un manque de main-d’œuvre agricole, les Hollandais ont fait venir des esclaves d’Afrique de l’Ouest, de Madagascar et des Antilles.
- Les Anglais ont annexé la colonie du Cap en 1806 et ont aboli l’esclavage en 1833. Ce qui a mené au Grand Treck, une immigration vers le Nord et l’Est d’environ 12,000 Boers (fermiers hollandais), qui ont fondé leurs propres républiques, l’Etat Libre et le Transvaal.
- La découverte de diamants (1867) et d’or (1886) dans l’intérieur du pays a permis à la population de s'enrichir et a entraîné une importante immigration. Les Boers ont résisté fièrement à l'emprise britannique, mais ont été vaincus lors de la Seconde Guerre des Boers (1899-1902). La souveraineté totale des colonies sud-africaines est alors accordée à l'Angleterre.
- En 1910, l'Union sud-africaine est créée, rassemblant les colonies du Cap et du Natal et les républiques de l'Etat Libre et du Transvaal. Le Parti sud-africain, constitué par les anciens partis Afrikaners, prend le pouvoir et mets en place des mesures répressives visant à constitutionnaliser le pouvoir blanc. Le congrès national africain (ANC) et établi en 1912 pour protester contre le traitement infligé aux noirs dans le pays.
- En 1948, le Parti National accède au pouvoir. Il institue une politique d'apartheid – le développement séparé des races. Les années passant, l’apartheid est devenu de plus en plus controversé, menant à des manifestations, des arrestations et de l’oppression en Afrique du Sud et des sanctions et des boycotts à l’étranger.
- Ce n’est qu’en 1990 que le Parti National lève l'interdiction contre 33 organisations politiques de gauche, dont l’ANC. Nelson Mandela, alors prisonnier politique, est également libéré de prison. La législation d’apartheid est alors progressivement supprimée.
- Les premières élections démocratiques d‘Afrique du Sud, qui ont eut lieu en avril 1994, ont été déclarées "libres et justes". L’ANC a remporté les élections par une majorité écrasante et Nelson Mandela est devenu président. Thabo Mbeki est le président actuel de l'Afrique du Sud et restera au pouvoir jusqu'en 2009.
Géographie- L’Afrique du Sud se trouve à la pointe australe de l’Afrique. Le pays a des frontières avec la Namibie, le Botswana, le Zimbabwe, le Mozambique, le Swaziland, le Lesotho, et est entouré par les océans Atlantique et Indien.
- La zone côtière de faible altitude est étroite, et laisse la place à un escarpement montagneux qui la sépare du haut plateau continental.
- On observe des variations de climat et de topographie dans tout le pays. La côte est est luxuriante et bien arrosée, et le plateau intérieur du Karoo est très sec. Le coin sud-ouest du pays bénéficie d’un climat méditerranéen, alors que Sutherland, dans le Cap du Nord, connaît des températures pouvant descendre jusqu'à -15 °C au milieu de l’hiver.
- L’Afrique du Sud ne compte que deux principaux fleuves – le Limpopo et l’Orange.
- Le Cap est la capitale législative de l’Afrique du Sud, Pretoria en est la capitale administrative, Bloemfontein la capitale juridique et Johannesburg est la ville la plus importante du pays.
Démographie- En 2007, on estimait la population sud-africaine à 47.9 millions d’habitants.
- Selon le recensement de 2001, les Africains noirs constituaient 79,5 % de la population, les Blancs 9,2 %, les métisses 8,9 % et les Indiens/Asiatiques 2,5 %.
- Les Africains noirs sont composés d’un grand nombre de groupes ethniques, dont les Zulus, les Xhosas, les Basothos et les Bapedis. La population blanche descend de nombreux groupes ethniques, dont les Hollandais, les Allemands, les Huguenots français et les Anglais. Le terme de « métisses » fait référence aux personnes de races mélangées descendants d‘esclaves ramenés des colonies, descendants des peuples Khoïkhoï et d’origines variées. La majorité de la population asiatique est d'origine indienne, bien qu'il existe également d'importants groupes sud-africains chinois et vietnamiens.
- Dans le recensement de 2001, les chrétiens constituaient 79,7 % de la population. Les Musulmans comptaient pour 1,5 % et les Hindous pour 1,3 %. Le reste de la population n’avait pas d’affiliation religieuse ou n’était pas classée. Beaucoup d’africains noirs adhèrent à des religions indigènes traditionnelles. Les autres religions pratiquées en Afrique du Sud sont le Sikhisme, le Jaïnisme, le Judaïsme et la foi Bahaïe.
- Il existe onze langues officielles – le Sepedi, le Sesotho, le Setswana, le siSwati, le Tshivenda, le Xitsonga, l’Afrikaans, l’Anglais, l’isiNdebele, l’isiXhosa et l’isiZulu. Les trois langues locales les plus couramment parlées sont l’isiZulu, l’isiXhosa et l’Afrikaans.
Economie- A bien des égards, il est possible de considérer l’Afrique du Sud comme un pays développé - il dispose de ressources en abondances, de secteurs financiers, juridiques, des communications, de l’énergie et du transport bien développés, et d’une bourse de rang international. Cependant, au-delà des centres économiques, le développement est marginal et la pauvreté est prévalente ; la majorité des Sud-africains vivent en dessous du seuil de pauvreté. L’Afrique du Sud présente donc des inégalités de revenus particulièrement importantes.
- La politique économique de l’Afrique du Sud se concentre sur le contrôle de l'inflation, le maintien d'un excédant budgétaire et l'utilisation d'entreprises nationales afin de pouvoir fournir les services de base aux zones à faibles revenus. Son objectif est d’augmenter la croissance de l’emploi et les revenus des ménages. Après 1994, le gouvernement a mis en place des politiques de discrimination positives appelées Black Economic Empowerment (BEE). Celles-ci ont permis d'augmenter la richesse économique des Noirs et l’émergence d’une classe moyenne noire.
- Les principales industries de l’Afrique du Sud sont l’exploitation minière, le montage automobile, le travail des métaux, les machines, le textile, le fer et l'acier, les produits chimiques, les fertilisants, les produits alimentaires et la réparation navale commerciale.
- L’Afrique du Sud est le plus grand producteur de platine, d’or et de chrome du monde. Une quantité importante des revenus est également générée par l’industrie du tourisme.
- En 2007, le fournisseur d’électricité national, Eskom, commença à se voir confronté à un manque de capacité dans la production et la réticulation d'électricité. Les coupures de courant sont ainsi devenues une pratique courante et une politique de rationnement de l’électricité a été mise en place. Ceci a eu un effet négatif sur l’économie sud-africaine. Les autres défis économiques auxquels le pays se trouve confronté sont le chômage, la pauvreté, et la forte incidence de VIH/Sida.
- La monnaie officielle est le rand sud-africain (ZAR). Il s’agissait de la monnaie qui présentait les meilleurs résultats contre le dollar américain entre 2002 et 2005.
Services sociaux et infrastructures- Le système de santé sud-africain se compose d'un grand secteur public et d'un secteur privé plus réduit. Les soins de santé primaire sont dispensés gratuitement par l’Etat. Ce secteur souffre cependant d'un manque de ressources et d'une sur utilisation, devant desservir 80 % de la population.
- En 2008, l’Afrique du Sud dépensera 75 milliards de rands (1 milliard de dollars) dans l’assistance sous la forme de subventions aux handicapés, aux personnes âgées et au soutien à l'enfance.
- En 2007, il y’avait 728 aéroports en Afrique du Sud, dont 1446 aux pistes goudronnées. Beaucoup de compagnies internationales desservent les aéroports internationaux du Cap, de Johannesburg et de Durban.
- Il y’a des ports au Cap, à Durban, à Port Elizabeth, à Richards Bay et à Saldanha Bay. Durban est le port le plus important.
- L’industrie ferroviaire sud-africaine est la plus développée du continent. Toutes les grandes villes sont reliées par la voie ferrée. Le réseau routier sud-africain compte actuellement 7,200 km de route.
- L’éducation en Afrique du Sud est obligatoire entre sept et quinze ans. Les écoles variant par la taille, le caractère et la qualité de l’enseignement qui y est prodigué. Les institutions publiques sont financées par l’état, les écoles privées sont très communes. Il existe des écoles gratuite dans les régions du pays les plus affectées par la pauvreté.
Environnement maritime- La côte sud-africaine s’étend sur environ 3,000 km, de la Namibie à l’Ouest au Mozambique à l’Est. La côte ouest est longée par le courant froid de Benguela, alors que les eaux de la côte est sont nettement plus chaudes.
- Le courant des Agulhas, qui circule le long de la côte est, présente une importante diversité du point de vue de la vie marine, alors que le système de remontée d’eau de Benguela, au large de la côte ouest, subvient aux besoins d’un grand nombre d’animaux marins, mais la faune et la flore marine y sont moins divers.
- La côte sud-africaine est relativement peu accidentée. On n’y trouve ainsi qu’un seul bon port naturel, à Saldanha, au Nord du Cap.
- Environ 10,000 espèces de plantes et d’animaux marins ont été relevées dans les eaux marines de l’Afrique du Sud. Ce qui représente quasiment 15 % de la diversité mondiale des espèces marines.
- En Afrique du Sud, 23 % de la côte est protégée par des zones marines protégées, mais seulement 9 % de ces dernières sont des zones totalement protégées, dans lesquelles la pêche est totalement interdite. Les zones marines protégées ne sont pas non plus perturbées de la même manière le long de la côte et ces dernières ne sont donc pas totalement représentatives de la biodiversité marine côtière de l’Afrique du Sud.
La pêche- Si l’Afrique du Sud dispose d’une industrie de pêche commerciale active, la pêche reste un secteur relativement peu important dans l'économie sud-africaine, contribuant à environ 1 % du PIB par an.
- En 2002, la pêche fournissait du travail à 16 854 Sud-africains dans le secteur primaire, et à 27,730 personnes dans le secteur secondaire.
- Des pêcheurs de subsistance et de petite échelle opèrent le long de l’ensemble de la côte sud africaine, particulièrement dans la province du cap occidental.
- Plus de 4,500 navires de pêche commerciaux ont été licenciés par le ministère de l’environnement et du tourisme. Les principales espèces pêchées sont les anchois, les sardines, les merlus, les calmars et les langoustes du Cap. Le thon, l'escolier et la sériole sont les espèces les plus importantes pêchées à la ligne.
- Environ 90 % du poisson cher (soit la langouste et le calmar) qui est pêché dans les eaux sud-africaines est exporté, pour l'essentiel vers l'Union Européenne et les Etats-Unis.
- Depuis 1994, l’industrie de la pêche en Afrique du Sud a subi un processus de transition, avec de nombreuses personnes historiquement désavantagées entrant dans l’industrie. Ceci signifiant l'érosion des droits de pêche des acteurs en place. Les sociétés déjà établies continuent cependant à dominer le secteur de la transformation du poisson.
- Des mesures strictes sont employées afin d’éviter la surpêche. Il s’agit de l’attribution de quotas de pêche et de l’imposition de contrôles comme des saisons de fermeture de la pêche et des dimensions minimum des prises.
- En 2006, des droits à long terme ont été accordés à des sociétés de pêche, ceci ayant déjà entraîné une stabilité dans le secteur de la pêche. Le développement de l’industrie est limité par la capacité productive naturelle et la viabilité des ressources marines vivantes.
SOURCEShttp://en.wikipedia.org/wiki/South_africa http://www.nationsencyclopedia.com/Africa/South-Africa.html http://www.southafrica.info https://www.cia.gov/library/publications/the-world-factbook/geos/sf.html#People http://www.ngo.grida.no/soesa/nsoer/issues/coast/index.htm http://soer.deat.gov.za/themes.aspx?m=427 http://countrystudies.us/south-africa/67.htm
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“This is the second meeting of the PSC and from the discussions I have had with other countries, everyone is much more aware of the Project at this point. In comparison to other countries, Mozambique is a little bit behind in terms of knowing and understanding the project, what it is to produce and what its outcomes and outputs are to be. However, a lot of issues have been clarified at this meeting and the PCU has achieved a lot in its first year. Now we are going into a crucial phase; the foundations have been laid and the project will have more visibility in the countries. The PCU has all the different groups (data and information; training and capacity building; communication; and policy and governance) in place and they are now prepared to deal with the countries intensively. In the future Mozambique will be more involved in this project. I believe that the ASCLME Project will be useful to the region and to our country.” Domingos Gove, Director, Fisheries Research Institute (IIP), Mozambique.
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