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Agulhas and Somali Current Large Marine Ecosystems Project

Main avec poissonsBienvenue au Projet ASCLME

Pendant les cinq prochaines années, les neuf pays la région occidentale de l’océan Indien, les Comores, le Kenya, Madagascar, l’île Maurice, le Mozambique, les Seychelles, la Somalie, l’Afrique du Sud et la Tanzanie, travailleront ensemble sur le projet ASCLME (Grands Ecosystèmes Marins d’Agulhas et de Somalie)

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Histoire

  • Les Comores étaient fréquentées par des voyageurs venus d’Afrique, de Madagascar, d’Indonésie et d’Arabie avant que les premiers européens ne découvrent les îles.
  • Ces îles sont devenues officiellement une colonie française en 1912.
  • En 1961, les Comores ont bénéficié d'un droit de gestion autonome. En 1975, le pays coupe tous les liens avec la France et déclare son indépendance, avec Ahmed Abdallah pour président.
  • Un mois plus tard, Abdallah est détrôné par le ministre de la Justice Ali Soilih, marquant le début d’une longue période d’instabilité politique. Depuis l’indépendance, le pays a été le terrain de plus de 20 coups d’Etat et de plusieurs tentatives de sécession, du fait de frictions entre les différentes îles de l'archipel.
  • Un accord de partage du pouvoir signé en 2003 a accordé aux îles individuelles un statut semi autonome et a conduit aux élections d’une assemblée nationale en 2004.
  • En 2006 a eu lieu le premier passage de pouvoir pacifique et démocratique. Ahmed Mohamed Sambi, le président actuel du pays, a remporté les élections.

Géographie

L’archipel des Comores se compose de Grande Comore, Mohéli, Anjouan et Mayotte. Ces îles, ainsi qu’un grand nombre de petits îlots secondaires, composent un archipel d’origine volcanique.
L’archipel se trouve dans l’Océan Indien, dans le canal du Mozambique, à environ deux-tiers du chemin entre le Nord de Madagascar et le Nord du Mozambique.
Avec 2,235 km², il s'agit de l'un des plus petits pays d'Afrique.
Les terres intérieures des îles varient de montagnes élevées à de petites collines.
Le climat est généralement tropical et doux.

Démographie

  • Avec une population estimée à 711,417 habitants, les Comores font partie des pays les moins peuplés d’Afrique, bien que la densité de population y soit très élevée.
  • L’islam sunnite est la religion dominante, pratiquée par 98% de la population. On y trouve également des minorités catholiques, malgaches et indiennes, ainsi que des créoles et une petite population chinoise.
  • Les trois langues officielles des Comores sont le Français, l’Arabe et le Shikomoro, qui est un mélange de Swahili et d'Arabe. Le taux d’alphabétisation était estimé à 62,5 % en 2004.

Economie

  • La Somalie est l’un des pays les plus pauvres du monde. En 2002, le PIB s’élevait à 441 millions de dollars.
  • L’agriculture, qui inclut la pêche, la chasse et la sylviculture, contribue à 40 % du PIB, emploie 80 % de la main-d’œuvre et constitue la majorité des exportations.
  • Les principales industries sont le tourisme et la distillation de parfum. Les Comores sont le plus grand producteur d’ylang-ylang du monde, et l’un des principaux producteurs de vanille.
  • Le faible niveau d’éducation de la main-d’œuvre contribue au niveau de subsistance de l’activité économique, au taux de chômage élevé (14,3 %) et à une forte dépendance aux allocations étrangères et à l'assistance technique.
  • Les Comores ne sont pas autosuffisantes en termes de production alimentaire. Le riz, qui est l'aliment de base, constitue la majorité des importations. Le pays importe également de biens de consommation, des produits pétroliers, du ciment, et de l’équipement de transport.
  • La monnaie officielle est le franc comorien (KMF).

Services sociaux et infrastructures

  • Le gouvernement comorien cherche à améliorer l’éducation et la formation technique, ainsi que les services de santé.
  • De nombreuses routes sont toujours non goudronnées dans les zones rurales des Comores. Certains villages ne sont pas connectés au principal réseau routier, et d'autres ne le sont que par des pistes praticables qu'avec des véhicules à quatre roues motrices.
  • Les ports des îles restent rudimentaires. Seuls de petits navires peuvent s’approcher des quais existants sur l’île de Grande Comore. Les grands navires-citernes et les navires de charge doivent jeter l’ancre au large, où ils sont généralement déchargés par de plus petits navires.

Environnement maritime

  • La pêche est pratiquée sur plus de 160,000 km² de mer, dont 900 km² de plateau continental et 427 km de zones côtières.
  • La zone de pêche dispose de ressources potentielles estimées à 33,000 tonnes métriques par an, dont 64 % sont actuellement exploitées.
  • Les zones océaniques côtières sont surexploitées, et les ressources qui se trouvent plus loin en mer restent largement sous-exploitées. Les pêcheurs comoriens ont pêché à des profondeurs de plusieurs centaines de mètres pendant des siècles, en utilisant la technique de pêche locale au mazé, un système utilisant de longues lignes à main.

La pêche

La prise de poisson aux Comores est passée de 6 000 tonnes métriques en 1985 à 162,000 tonnes métriques en 2004, mettant fin aux importations de poisson pour la consommation quotidienne. L’industrie de la pêche emploie actuellement environ 6 % de la population, fournissant 8 500 emplois directs et 24 000 emplois indirects. Elle compte pour environ 21 % de la valeur des cultures agricoles.
La majorité de la pêche est réalisée par les locaux, à des fins de subsistance. Plus de 4,500 pêcheurs enregistrés utilisent des embarcations traditionnelles pour pêcher dans les eaux proches du rivage.
En 1998, environ 40 senneurs et 20 palangriers de surface de l’Union Européenne ont obtenus une licence pour pouvoir pêcher le thon dans les eaux comoriennes contre un droit de licence. Cet accord de pêche restera en vigueur jusqu’en 2010. Bien que cet accord limite le nombre de bateaux de pêche étrangers dans les eaux comoriennes, certains s'inquiètent du fait que l'absence de quotas précis puisse entraîner une surpêche.
L’objectif du gouvernement est d’augmenter la production découlant de la pêche de plus de 50 %, afin de créer plus de 5,000 nouveaux emplois dans l’industrie et augmenter la contribution de ce secteur au PIB à plus de 13 % d'ici 2009.

Sources
http://www.nationsencyclopedia.com/Africa/Comoros
http://travel.state.gov/travel/cis_pa_tw/cis/cis_1091.html
http://bycatch.env.duke.edu/Countries/Comoros
http://www.country-data.com/cgi-bin/query/r-3410.html
http://www.photius.com/countries/comoros/economy/comoros_economy_agriculture_livesto~79.html
http://en.wikipedia.org/wiki/Comoros
https://www.cia.gov/library/publications/the-world-factbook/geos/cn.html
http://lcweb2.loc.gov/frd/cs/kmtoc.html
www.lonelyplanet.com/worldguide/comoros-and-mayotte
 

"Je suis impressionné par le bon développement du Projet au cours de l’année qui s’est écoulée. Les complexités du projet sont telles que des efforts considérables sont nécessaires pour parvenir à des gains ne serait-ce que modestes ; nous travaillons par exemple avec huit pays, qui ont des langues et des niveaux de développement différents. Avec tous ces défis, le projet a parcouru un chemin considérable en une année.

David est parvenu à rassembler une équipe jeune et efficace. Ces personnes fournissent des résultats d’un niveau qui serait attendu d’une équipe davantage expérimentée.

Les croisières ont été sans l’ombre d’un doute un catalyseur pour l’action. Plus qu’un simple exercice de rassemblement de données, les croisières ont entamé un exercice de développement des liens pour les pays participants.

Je suis également impressionné par la croissance du Projet ; un an seulement après son lancement, on peut observer une croissance dans les activités du projet et au niveau des partenaires du projet."

Prof. Paul Skelton, representing the South African Institute of Aquatic Biodiversity (SAIAB), South African host of the Project Co-ordination Unit.


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