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Histoire- Des peuples bantus migrèrent au Mozambique au cours du premier millénaire, et des commerçants arabes et swahilis s’installèrent ensuite dans la région. Le pays fut exploré par l’explorateur portugais Vasco de Gama en 1498, et fut colonisé par le Portugal en 1505. Le pays pris le nom d'Afrique de l’Est Portugaise en 1885.
- Dans les années 1950, la résistance à la dominance portugaise commença à s’exprimer. En 1961, le FRELIMO (Front de Libération du Mozambique) lança une campagne armée contre les colonisateurs portugais. Le pays se vit accorder l'indépendance en 1975, et un gouvernement FRELIMO marxiste fut mis en place sous la présidence de Samora Machel.
- La RENAMO (Résistance Nationale du Mozambique) fit son apparition dans l’objectif de renverser le régime FRELIMO. Soutenu par le régime d’apartheid sud-africain, la RENAMO engagea une guerre armée rebelle. Une guerre civile rampante éclata et dura jusqu’à la signature de l’accord de cesser le feu de 1992.
- Joaquim Chissanó, du FRELIMO, remporta les premières élections multipartistes du pays de 1994. En 2005, Arman do Guebuza fut élu président.
- Les inondations dévastatrices des hivers 2000 et 2001 causèrent d’énormes dommages, entraînant la mort de centaines de personnes et le déplacement de milliers d'autres.
Géographie- Le Mozambique se trouve en Afrique du Sud-est. Il est entouré par l’Océan Indien à l’Est la Tanzanie au Nord, le Malawi et la Zambie au Nord-Ouest, le Zimbabwe à l’ouest et le Swaziland et l’Afrique du Sud au Sud-est.
- Avec une superficie de 801,590 km², il s’agit du 35e pays le plus grand du monde. Maputo, sa capitale, se trouve au Sud du pays, près de la côte.
- Le pays se compose généralement d’un plateau de basse altitude et compte 25 fleuves et rivières qui se jettent dans l’Océan Indien. Le plus important est le Zambèze, qui constitue un accès à l'Afrique centrale.
- Le pays se compose de forêts tropicales, de marécages et de montagnes, de prairies, de dunes de sable et de plages.
- Le pays compte deux saisons : la saison des pluies, de novembre à mars, et la saison sèche, d’avril à octobre.
Démographie- La population du Mozambique est estimée à 20,905,585 habitants, dont plus des deux cinquièmes sont âgés de moins de 15 ans.
- La population se compose d'environ soixante groupes ethniques différents. Environ 3 % de la population est européenne, indienne, chinoise, pakistanaise ou mestizo (métisses africains et européens).
- La langue officielle du Mozambique est le Portugais, bien qu’il ne soit que rarement parlé hors des villes. On y compte un grand nombre de langues bantu, les plus couramment utilisées étant le Swahili, le Makhuwa, le Sena, le Ndau et le Shangaan. L’Anglais est utilisé occasionnellement lors des échanges entre entrepreneurs et avec les touristes.
Economie- Plus de 75 % de la population pratique une petite agriculture qui souffre d’infrastructures, de réseaux commerciaux et d’investissements inadéquats. Les principales cultures sont le maïs, le manioc, la noix de coco, l'arachide, le coton, le sucre et les noix de cajou. Le pays ne peut subvenir à ses besoins alimentaires et importe de grandes quantités d’aliments.
- La pêche, qui a lieu le long de la côte, en particulier la pêche à la crevette, constitue un tiers des exportations du Mozambique. L’exploitation minière et la fabrication constituent un cinquième du produit intérieur brut. Les principaux produits de cette industrie sont le charbon, le béryllium, le calcaire et le sel. Le pays fabrique également des textiles, du plastique, des boissons, des aliments, du ciment, du verre et de l’amiante.
- Les principaux partenaires d’exportation du Mozambique sont l’Espagne, les Etats-Unis, le Japon et le Portugal. Les aliments, les machines, le pétrole et les biens de consommation sont importés d'Afrique du Sud, des Etats-Unis, du Portugal et d'Italie.
- Au cours des dernières années, plus de 1,200 entreprises publiques ont été privatisées. Les préparatifs pour la privatisation des entreprises paragouvernementales restantes, dont les entreprises de télécommunications, d'énergie, portuaires et ferroviaires sont en cours.
- Le tourisme constitue la principale source de devises du Mozambique. En 2006, le secteur du tourisme a généré des revenus de 144 millions de dollars.
- Malgré un taux de croissance économique régulier, 50 % de la population mozambicaine vit toujours dans la pauvreté absolue.
- La monnaie officielle du Mozambique est le Metical (MZN).
Services sociaux et infrastructures- L'école primaire est obligatoire pour tous les Mozambicains. Cependant, de nombreux enfants ne vont pas à l’école car ils doivent travailler dans les fermes de leurs familles où l'on pratique une agriculture de subsistance.
- Selon la Banque Mondiale, environ deux tiers de la population mozambicaine souffre de malnutrition. Alors que le gouvernement a investi d’importantes sommes d’argent dans la reconstruction de cliniques médicales détruites pendant la guerre civile, un manque de fournitures et de personnel qualifié continue de freiner les efforts du secteur médical.
- Au cours de la guerre civile, de nombreux réfugiés ont fuit les zones rurales pour gagner les villes du pays. Ceci entraîna le développement de cités informelles où de mauvaises conditions d’hygiène prédominent. Les planificateurs du gouvernement ont essayé de lutter contre cette tendance en construisant des logements à faible coût, mais n’ont pu faire face à la population grandissante.
- Le système ferroviaire est le secteur du transport le mieux développé au Mozambique, reliant les principaux ports et les pays voisins. Un réseau routier de 30,400 km est en place, 5,685 km de routes étant goudronnés. Quelques routes sont adaptées à la circulation des camions et des véhicules passagers.
- Maputo, qui est le principal port, occupe plusieurs fonctions, et dispose d'infrastructures de chargement, de déchargement et de stockage. Les autres ports sont Beira, Nacala et Inhambane.
Ressources marines- La côte productive du Mozambique, qui s’étend sur 2,800 km, rejoint la Tanzanie au Nord et l’Afrique du Sud au Sud. Les principales zones de pêche sont le banc de Sofala, Inhambane, Vilanculos, Chiluane et Beira.
- Les principales espèces commerciales au Mozambique sont les crevettes de haute mer, les crevettes grises, les crabes, les homards, les poulpes, les calmars, les holothuries, les brèmes de mer et les bivalves.
- Le Mozambique dispose d’une immense diversité de coraux et de communautés coralliennes. Par exemple, autour des îles de l’archipel de Bazaruto, on trouve plus de 100 espèces de coraux durs et 27 espèces de coraux mous constituant de spectaculaires récifs coralliens qui abritent plus de 2,000 espèces de poissons et six espèces endémiques de mollusques. L’archipel de Bazaruto est également le lieu de résidence de la dernière population viable de dugongs et d’importantes populations de tortues, de requins, de dauphins, et de requins baleines, cette dernière espèce étant menacée.
- Environ 5 % de la côte du Mozambique est protégée par des réserves marines. Au cours des dernières années, le gouvernement a créé une nouvelle réserve marine d’envergure, le Parc National de Quirimbas, un lieu de reproduction des baleines accueillant plus de 400 espèces de poissons.
- Les ressources marines du Mozambique sont désormais menacées du fait du la surpêche, de pratiques de pêche dangereuses, d’une augmentation de la température de l’océan et du développement d’infrastructures touristiques dans les zones côtières.
La pêche- Les industries poissonnières comptent pour plus de 90 % de la production totale de poisson au Mozambique. Les sociétés de pêche peuvent être réparties en trois secteurs - industriel, semi-industriel et artisanal.
- Les sociétés de pêche industrielles sont des joint-ventures entre le gouvernement et des sociétés étrangères japonaises et espagnoles. Ces sociétés possèdent des bateaux de grande taille et modernes et exportent leurs produits sur les marchés internationaux. Les principales espèces commerciales ciblées par le secteur industriel sont les crevettes d’eau profonde (que l’on appelle Gamba localement) et les crevettes d’eau peu profonde.
- Les sociétés de pêche semi-industrielles sont des sociétés nationales pouvant compter jusqu’à quatre bateaux. Ce secteur dispose d’une capacité financière minimale pour permettre l'entretien et la modernisation des bateaux, sa productivité est donc relativement faible.
- Les sociétés de pêche artisanales se composent de pêcheurs individuels ou de petits groupes de pêcheurs qui utilisent de petits bateaux de trois à huit mètres de long, généralement non motorisés, pour pêcher une variété d’espèces de poissons et de crustacés dans la zone côtière, au moyen de lignes à main, de sennes de plage et de filets maillants. La pêche artisanale constitue le moyen de subsistance de plus de 50,000 familles.
- La demande en produits poissonniers au Mozambique est bien plus élevée que la production nationale permet d’assurer.
- La majorité du poisson pêché par les pêcheurs artisanaux est une pêche de subsistance ou est distribuée près des sites de débarquement.
- Le secteur de la pêche au Mozambique contribue à 13 % des revenus d’exportation du pays. Les sociétés de pêche industrielles exportent leur production en Afrique (République Démocratique du Congo, Malawi, Afrique du Sud, Zambie et Zimbabwe), en Asie (Hong-Kong et Japon) et en Europe (Italie, Portugal, Espagne et Royaume-Uni).
Sourceshttps://www.cia.gov/library/publications/the-world-factbook/geos/mz.html http://www.lonelyplanet.com/worldguide/mozambique/ http://www.state.gov/r/pa/ei/bgn/7035.htm http://www.fao.org/fishery/countrysector/FI-CP_MZ/en http://coastalforests.tfcg.org/mozambique.html http://www.nationsencyclopedia.com/Africa/Mozambique.html
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"Je suis impressionné par le bon développement du Projet au cours de l’année qui s’est écoulée. Les complexités du projet sont telles que des efforts considérables sont nécessaires pour parvenir à des gains ne serait-ce que modestes ; nous travaillons par exemple avec huit pays, qui ont des langues et des niveaux de développement différents. Avec tous ces défis, le projet a parcouru un chemin considérable en une année. David est parvenu à rassembler une équipe jeune et efficace. Ces personnes fournissent des résultats d’un niveau qui serait attendu d’une équipe davantage expérimentée. Les croisières ont été sans l’ombre d’un doute un catalyseur pour l’action. Plus qu’un simple exercice de rassemblement de données, les croisières ont entamé un exercice de développement des liens pour les pays participants. Je suis également impressionné par la croissance du Projet ; un an seulement après son lancement, on peut observer une croissance dans les activités du projet et au niveau des partenaires du projet."Prof. Paul Skelton, representing the South African Institute of Aquatic Biodiversity (SAIAB), South African host of the Project Co-ordination Unit.
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